Geneviève Cadieux. Voilà le meilleur portrait que, plus tard, j’ai réussi à faire de lui. Passages vers l’abstraction

Geneviève Cadieux

Commissaire : Vincent Bonin

Du 2 octobre 2015 au 3 janvier 2016

À propos —

Une rétrospective

Voilà le meilleur portrait que, plus tard, j’ai réussi à faire de lui. Passages vers l’abstraction est une exposition rétrospective de l’artiste Geneviève Cadieux regroupant 27 ans de production. Le commissaire invité, Vincent Bonin, a déterminé un échantillon d’œuvres traitant du passage de la figuration vers l’abstraction au tournant des années 1980, sujet dont il traite dans l’opuscule qui accompagne l’exposition. Comme il le souligne, « Tout en constituant une rétrospective, la scénographie de l’exposition fait fi d’un découpage chronologique. Les œuvres ont été disposées dans chacun des lieux (Halifax et Joliette) afin de créer d’autres réseaux d’associations ». La mise en espace des œuvres est également le fruit de la collaboration entre l’artiste et le commissaire.

L’exposition Voilà le meilleur portrait, que plus tard, j’ai réussi à faire de lui. Passages vers l’abstraction Geneviève Cadieux a été organisée et mise en circulation par le Musée d’art de Joliette grâce à l’important soutien financier de Patrimoine Canada.

Démarche

Faisant appel à des matériaux aussi variés que le verre, le bronze, les techniques de gravure, le son, la vidéo et la lumière, mais gravitant surtout autour de la photographie, l’œuvre de Geneviève Cadieux explore la poétique du regard à travers les dispositifs de la photographie et de la cinématographie. Elle s’intéresse particulièrement au pouvoir évocateur des mécanismes de production de l’image photographique et de l’image reproduite mécaniquement, et aux questions relatives à la vision et à la perception dans la culture du XXe siècle.

Biographie —

Geneviève Cadieux vit et travaille à Montréal. Elle a participé à de nombreuses expositions collectives depuis les années 1980, notamment à la Biennale de Montréal, la Biennale de São Paulo, celle de Sydney, mais aussi à la Biennale de Venise en 1990 où elle représentait le Canada. Outre ces prestigieuses expositions, ses œuvres ont été vues à travers le monde à l’occasion d’expositions individuelles, et font aussi partie de plusieurs collections particulières et muséales. Geneviève Cadieux est aussi professeure agrégée au Programme de photographie de la Faculté des beaux-arts de l’Université Concordia à Montréal. En 2011, elle a reçu le Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques.

Vincent Bonin vit et travaille à Montréal. Il a organisé plusieurs projets d’expositions et de publications, dont notamment le projet Protocoles documentaires (1967-1975) présenté à la Galerie Leonard & Bina Ellen de l’Université Concordia (Montréal) en 2007-2008. Il a co-commissarié (avec Grant Arnold, Catherine Crowston, Barbara Fischer, Michèle Thériault et Jayne Wark) l’exposition Trafic : l’art conceptuel au Canada (1965-1980) en tournée pancanadienne entre 2010 et 2013. Il a organisé avec la conservatrice Catherine J. Morris une exposition sur la critique américaine Lucy R. Lippard intitulée Materializing ‘Six Years’ : Lucy R. Lippard and the Emergence of Conceptual Art, présentée au Elizabeth A. Sackler Center for Feminist Art du Brooklyn Museum en 2012-2013. Enfin, il a aussi conçu une exposition en deux volets consacrée à la réception de la « French Theory » dans les milieux de l’art anglophone.