À propos —
Tous les ans, la Fondation du Musée d’art de Joliette organise une vente aux enchères qui vise à financer les activités éducatives et les projets de développement du Musée. Traditionnellement, cette vente se tenait lors du Bal du MAJ, mais la pandémie nous a forcé à revoir notre modèle. Cette année, cette activité aura donc lieu entièrement en ligne. Grâce à l’appui des très nombreux et généreux donateurs de la Fondation, nous avons récolté pour vous cette année des lots exceptionnels principalement constitués de vins de collection, d’œuvres d’art, de voyages et d’expériences inoubliables.
La Fondation du MAJ tient à souligner l’implication remarquable des deux coprésidents d’honneur de l’encan, Mme Jessica Harnois et M. Daniel Vézina, ainsi que les membres du comité d’honneur : M. Laurent Berniard, M. Simon Blais, M. Guy Doucet, Dre Valérie Falardeau, M. Yvan Guibault, Dr Félix Grégoire-Bertrand, Me Emmanuel Préville-Ratelle, M. Domenico Simonetti.
Les œuvres exposées ici seront de cet encan et l’ensemble des lots sera accessible sur Internet à compter du 21 octobre. La vente se clôturera en soirée le 6 novembre 2021.
Pour en savoir plus, visitez le bit.ly/encanMAJ2021
Biographie —
LOUISE ROBERT
Née à Montréal en 1941, Louise Robert commence à exposer à la Galerie Georges Curzi en 1975. Elle expose aussi au Musée d’art contemporain de Montréal (1980), à la Québec House Gallery (New York, 1983), au Centre culturel canadien à Paris (1983) et à Bruxelles (1984). Une importante rétrospective a été présentée au Musée d’art de Joliette en 2003 et au Centre d’exposition de Baie Saint-Paul en 2004. Le commissaire Jean-Émile Verdier lui consacre également une exposition d’envergure à la Maison des arts de Laval au printemps 2007. Louise Robert a participé à de très nombreuses expositions de groupe, dont : Cent onze dessins du Québec (MACM, 1976); Montreal Painting Now/Peinture montréalaise actuelle (Université Concordia, 1982) et L’anarchie resplendissante de la peinture (UQAM, 1992). Les œuvres de Louise Robert appartiennent à de nombreuses collections privées ainsi qu’à plusieurs musées, entre autres le Musée des beaux-arts de Montréal, le Musée d’art contemporain de Montréal, le Musée national des beaux-arts du Québec et le Musée d’art de Joliette. La production de Louise Robert s’inscrit résolument dans les préoccupations du modernisme américain et prend part, de manière active à celui du Québec. Influencée par l’école de New York, on associe très tôt ses peintures à celles de Cy Twombly avec l’insertion de la graphie. Louise Robert se réclame aussi de Jasper Johns, avec ses peintures grises pour lesquelles elle a une grande admiration. Son œuvre est par ailleurs inextricablement liée aux préoccupations artistiques du peintre québécois Charles Gagnon.
GWENAËL BÉLANGER
Né à Rimouski en 1975. Vit et travaille à Montréal. Le travail de Gwenaël Bélanger a été présenté individuellement au centre Optica, Montréal (2006), à la galerie Graff, Montréal (2004), au centre d’artistes Caravansérail, Rimouski (2003) et au Centre des arts actuels Skol, Montréal (2002). L’artiste a également participé à plusieurs expositions collectives, dont la Manif d’art 3, Québec (2005) où il a obtenu le Prix du public, Glissements, art et écriture à la Galerie de l’UQAM (2005) et la triennale L’Art qui fait boum! (2003). Il termine présentement une maîtrise en arts visuels à l’Université du Québec à Montréal. Il est représenté par la galerie Graff à Montréal.
GISELE AMANTEA
Gisele Amantea est une artiste qui utilise des matériaux et des formats qu’elle puise dans la culture populaire, comme le floc, les romans illustrés, les films et bandes sonores publicitaires pour explorer les questions en lien avec les femmes, la lutte des classes, la nostalgie, l’histoire et la mémoire. Née à Calgary, elle vit à Montréal depuis 1995 où elle enseigne au Département des arts plastiques de l’Université Concordia. Elle a souvent exposé au Canada et à l’étranger.
EN MASSE
Ces œuvres sont des découpes de la murale Ma Murale En Masse, réalisée en collaboration avec les artistes professionnels du collectif En Masse Pour Les Masses ainsi qu’avec une vingtaine de familles, dans le cadre d’un atelier collectif, au Musée d’art de Joliette en septembre 2015. Inspirées et orientées par les artistes-mentors, les familles ont créé un amalgame de motifs reliés et intégrés par les artistes dans le but de concevoir une œuvre collective incarnant la créativité et l’imagination des jeunes, des adultes et des artistes.
L’organisme En Masse Pour Les Masses est formé d’artistes issus d’horizons très divers tels que les romans graphiques, les graffitis, le tatouage, l’illustration, le design et les beaux-arts. Il a pour but d’encourager et de renforcer les communautés à travers la création collective de murales en noir et blanc, et à grande échelle.
JOCELYN PHILIBERT
Après trois années d’étude en communication à l’Université du Québec à Montréal, Jocelyn Philibert commence une démarche en arts visuels qui l’amène à explorer le sculpture, l’installation, la photographie, avec comme dispositif privilégié le simulacre. Inspiré notamment par l’arte povera, il fait appel au moulage, à la fonderie, aux matériaux bruts ou usagés, etc. Vastes vestiges (1990) est un exemple fort. Autour des années 2000, la découverte de la photographie numérique sera un tournant, l’image devient le principal moteur de sa recherche. Composées d’un grand nombre de photos assemblées sur ordinateur et parfois en très grand format, ses images mènent à une nature artificialisée, une réalité décalée. En 2021 est parue la monographie Métamorphose du réel / Metamorphosis of the Real, co-éditée par le Centre d’exposition Expression, Plein sud et Loco à Paris.
Image à la une :
Œuvres de l’encan-bénéfice de la Fondation du MAJ, vues de l’exposition au Musée d’art de Joliette, 2021. Photos : Romain Guilbault