Annonce des cinq finalistes du Prix Monique-et-Robert-Parizeau

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Le Musée d’art de Joliette (MAJ) dévoile aujourd’hui les cinq finalistes du Prix Monique-et-Robert-Parizeau, dédié à l’innovation en arts imprimés.

« Nous tenons à féliciter les finalistes ainsi que l’ensemble des 21 artistes qui ont déposé un dossier cette année. La variété et la profondeur des démarches artistiques témoigne de la très grande vitalité du secteur des arts imprimés » souligne Julie Armstrong-Boileau, co-directrice générale par intérim du Musée d’art de Joliette.

Le Musée d’art de Joliette tient à remercier chaleureusement les membres du jury pour leur excellent travail d’analyse :

  • Jean-François Bélisle, directeur et PDG du Musée des beaux-arts du Canada
  • Mark Bovey, artiste et professeur en estampe de l’Université NSCAD
  • Yael Brotman, artiste et professeure émérite de l’Université de Toronto Scarborough
  • Madeleine Forcier, historienne de l’art et directrice de Graff
  • Jean-Michel Parizeau, représentant de la famille Parizeau
  • Julie Alary Lavallée, conservatrice des collections du Musée d’art de Joliette
  • Julie Armstrong-Boileau, co-directrice générale par intérim du Musée d’art de Joliette
  • Marianne Cloutier, conservatrice de l’art contemporain par intérim du Musée d’art de Joliette

Voici la liste des cinq finalistes :

  • Cassandre Boucher
  • Chloë Lum et Yannick Desranleau
  • Mitch Mitchell
  • Dominique Pétrin
  • Oli Sorenson

Le nom du lauréat ou de la lauréate sera annoncé le 25 octobre prochain.


Biographies des finalistes

Originaire du Bas-Saint-Laurent, Cassandre Boucher est diplômée de l’Université du Québec à Montréal et de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratif de Paris. Son travail a été présenté dans plusieurs villes en Amérique du Nord, en France, au Portugal et en Suisse. Ses projets ont bénéficié du soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec (2016, 2018 et 2022) et du Conseil des arts du Canada (2020, 2021 et 2023). Elle a entre autres été en résidence au Fabric Workshop and Museum (Philadelphie, États-Unis), au Icelandic Textile Center (Blönduós, Islande) et à la Villa Belleville (Paris, France). En 2022, son travail était finaliste pour le prix français ICART. En 2023, elle a reçu le Grand Prix de la 13e Biennale internationale d’estampe contemporaine de Trois-Rivières. Elle vit et travaille à Paris et à Montréal.

Chloë Lum et Yannick Desranleau travaillent dans les domaines de la vidéo, de la performance, de la sculpture, du son, du texte et de la photographie. Leur pratique collaborative est ancrée dans le théâtre et la chorégraphie, et examine les relations glissantes et complexes entre les corps et les objets inanimés. Ces sujets sont examinés sous l’angle de la maladie chronique. Chloë Lum et Yannick Desranleau sont basés à Tiohtiá:ke (Montréal) et travaillent en collaboration depuis 2000.

Mitch Mitchell est un artiste interdisciplinaire qui utilise les histoires d’impression, les éphémères, la matérialité et le processus comme pierre angulaire de sa pratique en studio. Originaire de l’Illinois, aux États-Unis, et maintenant installé à Montréal, Mitch travaille comme artiste à temps plein, comme professeur agrégé de médias imprimés à l’Université Concordia, et il est le concepteur/exécuteur de Mitchell Press Works où il fabrique des presses faites à la main. Mitch a exposé son travail à travers le monde dans plusieurs expositions individuelles et collectives, notamment à Montréal, Halifax, New York, Toronto, Chicago, en Russie, en Allemagne, en Irlande et en Nouvelle-Zélande. Ses œuvres ont été acquises dans de multiples institutions et collections à travers le monde.

Dominique Pétrin est une artiste visuelle qui vit et travaille entre Montréal et les Laurentides. Depuis plus d’une vingtaine d’années, elle a développé une pratique en sérigraphie dans une approche multidisciplinaire, utilisant l’imprimé tant comme élément de performance en danse et en musique, que sous la forme d’installations immersives faites de papier sérigraphié, découpé et collé à la surface de murs et de planchers. Elle a été membre du groupe de rock pétrochimique Les Georges Leningrad (2000-2007) et a collaboré avec Sophie Calle, Pil et GaliaKollectiv, et avec les chorégraphes Antonija Livingstone, Stephen Thompson et Andrew Tay ainsi que l’artiste Banksy pour l’Hôtel Walled Off en Palestine (2017). Elle a été nominée pour le prix Louis Comtois en 2017 et finaliste pour le prix Sobey en 2014. Elle a de plus réalisé plusieurs œuvres d’art public, notamment à Meow Wolf, Santa Fe et dans la station de métro Place-des-Arts. Son travail a été diffusé à travers le Canada, au Musée d’art contemporain de Montréal et au Musée national des beaux-arts du Québec.

Oli Sorenson est né à Los Angeles, et il a étudié à Montréal. Il a d’abord travaillé à Londres, où il a exécuté ses premières performances audiovisuelles à l’Institute of Contemporary Art (2003-06), à Tate Britain (2006), au British Film Institute (2008-10), ainsi qu’aux festivals ZKM (Karlsruhe, 2002), Mapping (Genève, 2009) et Sonica (Ljubljana, 2012). Depuis son retour à Montréal en 2010, Sorenson a diffusé son travail à Monitoring (Kassel, 2012/17), Power Plant (Toronto, 2014), FILE (Sao Paulo, 2015/23), à la Biennale internationale d’arts numériques (Montréal, 2020), Unfold X (Seoul, 2023) et à la Biennale de l’image tangible (Paris, 2023).


À propos du Prix Monique-et-Robert-Parizeau

Administré par le MAJ, ce prix a été créé cette année en l’honneur de Monique Parizeau, artiste ayant principalement dédié sa carrière à l’estampe. Afin de laisser son empreinte dans le temps et d’en assurer la pérennité, ce prix annuel est financé grâce à la création du Fonds de dotation Monique-et-Robert Parizeau. Pendant les quatre premières années d’un cycle de cinq ans, chaque année, un ou une artiste recevra un prix de 15 000 $. Au cours de la cinquième année, les quatre récipiendaires prendront part à une exposition collective au MAJ. Cette année, l’annonce de la lauréate ou du lauréat aura lieu au début du mois d’octobre. Ce concours sur invitation s’appuie sur les recommandations d’un jury et d’un nombre important d’organismes spécialisés en estampe et en arts imprimés.

Le MAJ remercie chaleureusement la famille Parizeau pour cette riche collaboration dont l’objectif est de supporter à travers les années l’écosystème des arts imprimés québécois, canadien et international.


Le Fonds Monique-et-Robert-Parizeau

Fondé en 2022 par la Fondation du Musée d’art de Joliette, le Fonds Monique-et-Robert Parizeau pour l’excellence a pour objectif de fournir un soutien financier au Prix-Monique-et-Robert-Parizeau, un grand prix canadien qui met en lumière chaque année l’innovation dans le domaine des arts imprimés au Canada. La création de ce fonds a été rendue possible grâce aux généreuses contributions de M. Robert Parizeau, M. Jean-Michel Parizeau et Mme Marie-Noëlle Gagnon, en hommage à Mme Monique Parizeau.

Si vous souhaitez contribuer à ce fonds et soutenir l’innovation dans les arts imprimés, nous vous invitons à utiliser le lien suivant :

https://bit.ly/FONDSPARIZEAU


Le Musée d’art de Joliette

Fondé en 1967, le Musée d’art de Joliette a pour mission d’acquérir, de conserver, de mettre en valeur et de diffuser des œuvres anciennes et contemporaines d’artistes québécois, canadiens et étrangers au moyen d’expositions et d’activités culturelles et éducatives. Avec son architecture lumineuse et son emplacement de choix devant l’Outaragawe sipi (rivière L’Assomption), le Musée d’art de Joliette est l’un des premiers bâtiments qui accueille les visiteurs et les visiteuses à l’entrée de la ville de Joliette. Sa collection de 8 000 œuvres d’art est l’une des plus importantes au Québec. Variée et inclusive, la programmation culturelle du Musée varie à chaque saison.

La Fondation du Musée d’art de Joliette

La Fondation du Musée d’art de Joliette (FMAJ) a pour mission d’accélérer le développement du MAJ, par la sollicitation, l’administration et la redistribution des fonds recueillis selon différents axes de développement du Musée, de l’acquisition d’œuvres d’art, à l’accessibilité en passant par l’éducation.


Images à la une :

Cassandre Boucher, La fabrique du sensible, 2022, sérigraphie sur textile tissé à la main, bois, pièce au sol : 240 x 550 cm. Vue d’exposition à Atelier Silex, Trois-Rivières

Chloë Lum et Yannick Desranleau, An Autobiography of Air, 2019, cliché de performance, Musée d’art contemporain de Montréal. Performeurs: Maya Kuroki et Ellen Slatkin. Impression UV sur acrylique, boîtiers lumineux, impression jet d’encre sur vinyle, sérigraphie sur papier, mousse et caoutchouc polyuréthane, corde, filet, tissu, papier mâché, peinture acrylique, objets divers. Photo : Clara Lacasse

Mitch Mitchell, History of a First Failed Industry, 2016-2020, papier, encre, agrafes en acier inoxydable, équipement audio, performance

Dominique Pétrin, You won’t solve the problem with an air freshener, 2017. Vue d’ensemble et détail de l’installation à la Grunt Gallery, Vancouver, commissaire: Vanessa KwanMatériaux. Installation de papier sérigraphié collé au mur et au plancher, 762 x 487 x 549 cm

Oli Sorenson, VIE ET MORT DU CORONA, 2022, impressions numériques (2) sur toiles, 48 x 48 po, écrans HD 50 po (2)

Le jury du Prix Monique-et-Robert-Parizeau 2023.
En haut : Madeleine Forcier, historienne de l’art et directrice de Graff, Yael Brotman, artiste et professeure émérite de l’Université de Toronto Scarborough, Mark Bovey, artiste et professeur en estampe de l’Université NSCAD. En bas : Jean-Michel Parizeau, représentant de la famille Parizeau, Marianne Cloutier, conservatrice de l’art contemporain par intérim du Musée d’art de Joliette, Julie Alary Lavallée, conservatrice des collections du Musée d’art de Joliette, Julie Armstrong-Boileau, co-directrice générale par intérim du Musée d’art de Joliette, Jean-François Bélisle, directeur et PDG du Musée des beaux-arts du Canada